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Inhibition compétitive de l'absorption d'iodures par le perchlorate.

 

Pourquoi est-il important de consommer de l’eau purifiée par osmose inverse ?

Figure 1 : Tableau périodique des éléments chimiques.[1]

La classification périodique actuelle a été remaniée et repose sur des critères légèrement différents de ceux du tableau de Mendeleïev, entre autres :

  • Sur une même colonne sont placés des éléments ayant sur leur couche externe le même nombre d’électron.

Ce critère est comparable à celui utilisé par Mendeleïev car la réactivité et les propriétés d’un élément dépendent du nombre d’électrons sur la couche externe.

La classification actuelle comporte 7 lignes appelées périodes ainsi que 18 colonnes appelées familles.

Les familles d'éléments

Dans la classification actuelle tous les éléments d’une même famille ont le même nombre d’électrons sur leur couche externe ce qui leur donne des propriétés chimiques analogues : ils réagissent avec le même type de composé, forment des molécules et des ions comparables.

On distingue plusieurs grandes familles, dont :

L’avant dernière colonne est celle des halogènes: elle comprend le fluor, le chlore, le brome, l’iode et l’astate. À chacun de ces éléments il manque un électron pour que la dernière couche soit complète et lorsqu’ils se transforment en ion ils gagnent cet électron et forme les ions F, Cl, Br, I et At.[2]

Première hypothèse :

Le corps humain pourrait avoir de la difficulté à différencier les éléments chimiques de la même colonne du tableau périodique Fluor Chlore et Iode. [3]

Deuxième hypothèse :

Si l’on s’appuie sur les statistiques de l’ONG chargée par l’OMS du recensement mondial des carences en iode à l’échelle planétaire, Iccidd, (International council for control of iodine deficiency disorders), toutes les populations des pays d’Europe de l’ouest, dont la France, souffrent d’une déficience en iode.

Les explications de cette carence en dépit d’apports suffisants sont encore à l’étude. Une autre hypothèse serait que des substances comme le brome, le fluor, le lithium, les thiocynates (des cigarettes), les perchlorates et les nitrates entrent en compétition avec l’iode et gênent ainsi son absorption et sa régulation par la thyroïde.[4]

L'ion perchlorate est goitrogène et toxique. Sa toxicité s'exerce notamment via la glande thyroïde, en tant que perturbateur endocrinien de l'axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien) chez l'animal et chez l'Homme (mais pas à faible dose chez l'adulte en bonne santé selon une étude de Braverman et al. (2004)). On sait depuis les années 1950 que l'inhibition compétitive de l'absorption d'iodures par les cotransporteurs sodium/iode (NIS) dans la thyroïde par le perchlorate semble être le facteur-clé expliquant les séquelles neurologiques et néoplasiques potentielles. À forte dose, l'inhibition de l'absorption d'iodure conduit à des baisses ultérieures de T4 et T3, pouvant elles-mêmes causer des déficits neurologiques irrécupérables.

Leur usage s'est banalisé, au point qu'ils sont devenus un problème environnemental important dans plusieurs grandes régions du monde. Détectés en 1997 dans plusieurs réserves d’eau dans l’ouest des États-Unis, ils ont provoqué une crise locale de l’eau potable. Ils font maintenant partie des polluants et contaminants émergents, de plus en plus souvent trouvé dans les eaux, sols, plantes produits alimentaires et dans le lait humain aux États-Unis et dans le monde. Ceci pose des défis importants sur le plan de la remédiation et peut-être phytoremédiation.

Les ions perchlorate persistent dans l'environnement (nappes et eaux de surfaces notamment) durant des décennies. Ils peuvent affecter la santé, même à faible dose. Leur effet inhibiteur de la production de certaines hormones thyroïdiennes (qui contribuent à réguler le métabolisme et la croissance) est connu depuis de nombreuses années, en faisant d'ailleurs un des moyens (sous forme de perchlorate de potassium) de traitement de l’hyperthyroïdie, avec quelques cas de thyrotoxicose.[5]

Une conséquence d'une carence en iode ?

Les résultats des études effectuées en France depuis 1985 indiquent que les besoins en iode sont couverts chez le jeune enfant et le jeune adolescent. Chez le très jeune enfant ( 3 ans) les distributions des concentrations en iode urinaires montrent que la couverture des besoins est largement assurée, avec un faible risque d'apports en excès. La population adulte ( 60 ans) est à risque de déficience légère à modérée en iode, les femmes étant plus exposées que les hommes.

Les trois études réalisées chez les femmes enceintes indiquent qu'en fin de grossesse, les apports en iode correspondent à moins de 50 % des apports nutritionnels conseillés de la femme enceinte. L'augmentation des besoins en iode durant la grossesse (200 μg/24 h) est liée à une augmentation de la clearance rénale de l'iodure et à la constitution d'un pool iodé intra-thyroïdien chez le foetus, nécessaire au-delà de 18-20 semaines de grossesse, à la synthèse des hormones thyroïdienne par la thyroïde fœtale. Dans l'étude conduite conduite dans le sud-ouest, 17,0 % des femmes enceintes présentaient une hypothyroxinémie en fin de grossesse, la concentration plasmatique de thyréostimuline augmentait au cours de la gestation, et à la fin de la grossesse 29 % des femmes présentaient une augmentation du volume de la thyroïde, dont 11 % un goitre (Caron et al. 1997). Ces signes biologiques et morphologiques évocateurs d'une stimulation chronique de la thyroïde ont de même été décrits en fin de grossesse à Bruxelles, où la population, avec un apport journalier moyen en iode estimé à 75 μg/24 h, est exposée à une déficience modérée en iode (Glinoer et al. 1992).

Le développement et la maturation du cerveau du fœtus sont totalement dépendants du transfert maternofœtal des hormones thyroïdiennes maternelles jusqu'à la 14e-18e semaine avant que la thyroïde fœtale ne soit fonctionnelle. Les conditions de déficience chronique en iode observées chez les femmes enceintées semblent compromettre le maintien d'une fonction thyroïdienne normale se traduisant par le développement d'une hypothyroxinémie maternelle relative. Le transfert transplacentaire d'une quantité moindre d'hormones thyroïdiennes de la mère vers le fœtus pourrait entraîner une hypothyroxinémie fœtale précoce responsable d'anomalies du développement neurologique et psychomoteur du nouveau-né (Glinoer et al. 2000).

Le groupe de travail souligne le fait que nous ne disposons actuellement d'aucune étude en France sur le statut en iode de la population âgée. La promotion de telles études est indispensable du fait du vieillissement de la population et de l'importance de la pathologie thyroïdienne au-delà de 60 ans.[6]

« Une carence en iode entraîne des modifications au niveau du métabolisme et donc des symptômes ». Une thyroïde perturbée peut entraîner des symptômes comme un ralentissement des performances intellectuelles.[7] Ce qui pourrait expliquer la baisse du QI que l’on constate.

Le QI des Français en chute libre

Une série d'études montre un net recul du quotient intellectuel au sein des pays occidentaux. La moyenne française aurait baissé de près de 4 points en 10 ans.

C'est un phénomène qui s'observe dans la grande majorité des pays industrialisés. Selon plusieurs études relayées par la revue Intelligence et dont les conclusions sont rapportées par Les Échos, le quotient intellectuel moyen a tendance à baisser de façon très nette depuis une quinzaine d'années. Des conclusions tirées après analyse des résultats de tests psychométriques de jeunes conscrits, donc une majorité d'hommes, dans les pays concernés. L'Europe du Nord est particulièrement touchée par cette baisse et reste par conséquent largement distancée, au classement des QI moyens dans le monde, par les pays asiatiques notamment.

Déjà, en 2013, une étude montrait que les Britanniques avaient perdu près de 14 points de quotient intellectuel en moyenne depuis la Seconde Révolution industrielle. Selon les études les plus récentes, la France aurait, elle, perdu en moyenne 3,8 points de QI sur une période de dix ans, entre 1999 et 2009. Si plusieurs raisons sont avancées par les chercheurs pour expliquer ce déclin, il reste difficile de pouvoir évaluer de façon précise l'impact des facteurs mentionnés.

L'une des pistes [en 2017] est celle des perturbateurs endocriniens, de plus en plus présents autour  de nous et qui auraient un effet négatif sur l'action de l'iode, substance très importante dans le développement du cerveau.[8]

 
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