Covid-19 au 14.01.2022 : Et si les remèdes se trouvaient au Cambodge dans la cuisine et la médecine traditionnelles, et non pas dans la sévérité des restrictions sanitaires imposées au pays ?

15 Janvier 2022

Covid-19 au 14.01.2022 : Et si les remèdes se trouvaient au Cambodge dans la cuisine et la médecine traditionnelles, et non pas dans la sévérité des restrictions sanitaires imposées au pays ?

COVID-19 au 18.03.2021. Au Cambodge, jusqu’à vingt ans de prison pour ceux qui propagent le virus.[1]

Trois à vingt ans de prison pour ceux qui enfreignent les mesures sanitaires : au Cambodge, on ne badine pas avec le Covid-19.

COVID-19 au 21.04.2021 dans certains pays asiatiques.[2]

Alors qu’une flambée des cas du Covid-19 touche l’Inde depuis plusieurs jours, l’épidémie reprend aussi au Japon, en Thaïlande ou encore au Cambodge. Leurs pays voisins, eux, sont épargnés par cette dégradation.

Pas de flambée comme en Inde, mais la courbe de nouveaux cas quotidiens repart à la hausse en Thaïlande, au Cambodge et aussi au Japon.

La Thaïlande, pays de 70 millions d’habitants, a enregistré environ 1 500 cas quotidiens sur ces derniers jours contre 50 à la fin mars. Depuis dimanche 18 avril, à Bangkok, épicentre de la vague épidémique, la vente d’alcool dans les restaurants et les bars est interdite.

Dans son pays voisin, le Cambodge, qui a semblé échapper au nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie, a recensé quelques centaines de cas par jour depuis le début du mois d’avril. Avant, la courbe était très plate pour le pays.

Loin de ces pays du sud-est de l’Asie, le Japon a enregistré environ 5 000 cas ce mardi, pour une population d’un peu plus de 120 millions d’habitants. C’est un niveau qui n’est pas atteint depuis janvier dernier. Sous la pression des membres de l’organisation des Jeux Olympiques prévus cet été, le gouverneur d’Osaka a demandé au gouvernement central de mettre en place un troisième état d’urgence, information rapportée par le quotidien The Asahi Shibun.

Voici l’évolution de l’épidémie en Thaïlande, au Cambodge et encore au Japon :

Malgré tout, cette hausse du nombre de cas est beaucoup plus basse que celle des pays européens. « Pendant la deuxième vague au Japon en janvier, ils ont atteint les 8 000 cas par jour au maximum, pour un pays de 120 millions d’habitants. Par proportion de la population, ce sommet de leur deuxième vague correspond à notre fameux objectif de 5 000 cas par jour », analyse Antoine Flahault, épidémiologiste et professeur à la faculté de médecine de Genève.

Pas de reprise de l’épidémie dans les territoires voisins : la stratégie du zéro Covid ne serait pas la raison dans plusieurs pays

Malgré une proximité géographique, on ne constate pas une reprise de l’épidémie dans les territoires voisins des pays mentionnés ci-dessus.

Pour la Chine et le Vietnam, cela s’explique par l’adoption d’une stratégie zéro Covid. « Dans les deux pays, il y a quelques cas par jour au maximum. Chaque fois que l’on découvre des cas, toutes les chaînes de transmission sont tracées, présente Antoine Flahault, Mais pour le Japon et la Thaïlande, ils sont dans une approche moins rigoureuse que ces pays zéro Covid. Ils tolèrent une certaine circulation du virus de la façon un peu plus ample. »

Voici le nombre de cas sur les sept derniers jours pour un million d’habitants, par pays:

Pour d’autres pays proches de ces épicentres en Asie, comme au Bangladesh, en Birmanie ou au Laos, la capacité de dépistage et de la remontée des chiffres sèment le doute sur l’emprise réelle de l’épidémie sur leur territoire.

COVID-19 au Cambodge au 10.05.2021 : ce sont les plus pauvres qui sont durement touchés. Le manque de nourriture pour ces personnes pourrait en être la cause.[3]

COVID-19 au 05.05.2021. Au Cambodge, les meurt-de-faim soignés au gourdin.[4]

Vingt jours de confinement auront suffi à affamer ouvriers et travailleurs du secteur informel. Une personne enfreignant les règles encourt jusqu’à vingt ans de prison.

Sur les berges du Mékong, à la tombée du jour, les pigeons n’ont plus d’enfants pour leur courir après et les adolescents de Phnom Penh ne se renvoient plus la balle dans des parties endiablées de sepak takraw. Personne ne s’assoit plus sur les nattes du marché nocturne de Phsar Reatrey pour déguster quelques beignets de patate douce.

Depuis le 15 avril, date du confinement qui devrait être levé ce mercredi sauf en certains points chauds, la capitale cambodgienne a été plongée dans une léthargie trompeuse. Le pays faisait partie des zones épargnées par la première vague du printemps 2020. Il est aujourd’hui inquiété par les 730 cas quotidiens et la centaine de décès. Une situation qui pourrait rapidement empirer dans les dortoirs des usines et les logements des bidonvilles, exigus et sans accès à l’eau.

Du jour au lendemain, journaliers, vendeurs de rue, ouvriers du textile et chauffeurs de tuk-tuk (tricycle motorisé), cœur battant de la contestation du pouvoir, se sont retrouvés sans travail. Les autres, dans l’incapacité de se rendre à l’usine, ne peuvent recevoir leur salaire.

Un an après le début de l’épidémie, l’Asie du Sud-Est connaît sa réelle première vague. Au Cambodge, les plus précaires sont touchés de plein fouet.[5]

Pour la première fois en trois semaines, Seanglim a retrouvé le 6 mai un semblant d’activité économique. Avec la levée du confinement dans la capitale cambodgienne Phnom Penh, la vendeuse de 55 ans a pu poser son stand mobile de goyaves et ramboutans en face du marché couvert de Kandal, dont les portes restent désespérément closes. Avant, je vendais des habits à l’intérieur. Mais tous les marchés de la ville ont dû fermer à cause du Covid-19 , explique Seanglim. Alors je m’adapte : à défaut des vêtements, je vends des fruits car les gens ont besoin de nourriture.

Comme la Thaïlande, le Laos ou le Vietnam voisins, le Cambodge fait face à sa première réelle vague de contaminations au Sars-Cov2, un peu plus d’un an après le début de la pandémie.

En deux mois, le nombre de cas a explosé : le pays avait enregistré seulement 500 cas du virus en 2020, contre plus de 19 700 aujourd’hui, ainsi que 126 décès. Ces chiffres restent faibles comparés au reste du monde mais sont inédits dans ce pays de 15,5 millions d’habitants, où des contrôles stricts aux frontières avaient jusque-là contenu l’épidémie.

Cambodge : La sécurité alimentaire au cœur de la notion d’indépendance.[6]

Le Cambodge dispose d’une incroyable diversité de matières premières agricoles d’une très grande qualité. Leur transformation, valorisation et conditionnement doivent se faire sur place afin, d’une part, d’assurer la sécurité alimentaire de la population pour que celle-ci ne dépende pas des pays extérieurs, et, d’autre part, afin que l’économie du pays et les producteurs profitent du maximum de la plus-value créée par la transformation de ces matières premières locales.

Portée par cette vision et appliquant le concept de la combinaison savoir-faire traditionnel et innovation, Confirel, a développé avec succès ses gammes Thnot (sucre de palmier et dérivés) et Kirum (poivre de Kampot et dérivés), qui représentent sur les marchés locaux et internationaux le meilleur des produits authentiquement khmers.

Une nation ne peut prétendre à une véritable indépendance tant que la sécurité sanitaire et alimentaire reste en dehors de son contrôle.

COVID-19 au 16.12.2021 : Le Cambodge garde son calme face à l’arrivée du variant Omicron.[7]

Un premier cas du variant Omicron a été détecté au Cambodge. Le Gouvernement n’ordonne pas de mesure restrictive.

Un premier cas du variant omicron au Cambodge chez une personne qui arrivait du Ghana via Dubaï et Bangkok, a indiqué le gouvernement dans un communiqué publié mardi.

Le Premier ministre a appelé la population à ne pas paniquer.

« Même nous avons trouvé un cas d'Omicron, ne paniquez pas, mais soyez plus prudent et respectez les mesures de prévention sanitaire », a-t-il dit.

« Une peur excessive nous amène à mal juger la situation, alors n’ayez pas trop peur, mais les mesures préventives, en particulier les "3 choses à faire, 3 à ne pas faire", doivent être renforcées. »

D’ailleurs, le gouvernement n’a pris aucune mesure restrictive face à cet incident. Le calme avec lequel la population et le gouvernement cambodgiens affrontent cette nouvelle s’explique certainement notamment par le respect des mesures sanitaires.

Le respect des mesures sanitaires

Les Cambodgiens dans leur ensemble respectent très bien les consignes sanitaires (les trois choses à faire et les trois choses à ne pas faire). Les personnes déambulant sans masque sont très rares, les prises de températures à l’entrée des édifices publics et privés quasi systématiques et la désinfection des mains à l’alcool aussi.

Conséquence directe notamment du respect des mesures sanitaires, seulement 8 nouveaux cas de Covid ont été détectés hier (chiffre uniquement fondé sur les tests PCR). Dans le même temps, le ministère de la Santé déplorait trois décès liés à la maladie.